Lomé la capitale togolaise abrite du 12 au 16 novembre 2012 la formation des professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment aux défis de la transition énergétique. Cette rencontre est initiée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à travers son organe subsidiaire, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF) et son Bureau régional de l’Afrique de l’Ouest (BRAO). Douze pays de l’espace francophone participent à cette rencontre de Lomé première du genre.

L’objectif de cette rencontre qui se tiendra désormais tous les ans à Lomé, est de faire comprendre aux professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment la nécessité de changer de système afin d’amorcer immédiatement une transition vers un nouveau système énergétique plus durable, plus respectueux de l’équilibre écologique de la planète et de l’équité entre les différentes régions du monde et entre les générations. « C’est une formation qui s’adapte aux professionnels. Ce sont des gens qui sont en activité et on va leur donner des outils pour que dans leur travail quotidien ils commencent à prendre compte de la dimension énergétique de façon à ce qu’ils puissent ajouter la dimension efficacité énergétique », a affirmé Jean-Pierre Ndoutoum, spécialiste de programme Politique énergétique à la Francophonie.

Cette formation se fait avec la complicité de l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) qui compte apporter sa contribution sur deux plans : le volet éducation et le volet accompagnement dans la formation. « Dans un premier temps nous accompagnons l’IEPF sur cette formation des professionnels nous sommes amenés à continuer comme programme principal, spécifique de l’EAMAU. Dans un deuxième temps, cette information sera versée dans le programme de la formation initiale donc les architectes que nous formons pourrons bénéficier de cette information de cette sensibilisation sur la transition énergétique » a ajouté Ambroise Adjamagbo, Directeur du développement et de la Recherche à l’EAMAU.

IL faut dire que ce programme va durer en effet quatre mois avec différentes phases. Elle est rendus possible avec le concours de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). Les participants sont venus entre autres du Togo, du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso.